« N’attendez pas que tout soit parfait pour commencer, commencez et tout sera parfait »
Frida KAHLO
Runneuse du dimanche que je suis, j’ai pris goût à courir davantage régulièrement.
Pour m’encourager à toute cette assiduité, j’ai jusqu’à présent participé à des 10 km, 15-16 km, mais guère davantage.
Le 9 mars 2025, je participe au semi-marathon de Paris.
Mon unique objectif sera de le terminer !
La veille de la course, j’ai été à la Grande Halle de La Villette pour entrer dans le vif du sujet.
Quel timing et quel hasard ! Je rencontre des copines du Raid Amazones 2024.
Heureuses de se revoir après tout juste un an de notre périple sportif au Cambodge, nous enchaînons les photos à travers tous les stands des partenaires du Harmonie Mutuelle Semi-Marathon de Paris.
Nous gardons le cap et échangeons sur le parcours du lendemain. Je l’appréhende beaucoup selon les difficultés annoncées.
Ce semi est le plus grand au monde par ses 68 000 participants, mais aussi un des plus difficiles.
(NDLR ; en fait c’est 48 000 participants).
TOP départ !
Après un échauffement ambiancé, je suis positionnée à la ligne de départ de mon sas +2h10.
Les 3 premiers km sont roulants, je commence tranquillement selon moi, mais en fait apparemment trop vite.
Je gère très bien du 4ème au 10ème km en faux-plat. Les sensations sont bonnes et rien ne change à mon habitude des courses de 10 km.
Jusqu’au 15ème km, je reste dans mon allure et les ressentis sont très bons.
Je ne sais pourquoi, juste après je sens une crampe arriver au mollet droit et limite au mollet gauche.
Je prends le temps d’étirer, mais trop trop trop de temps.
Les douleurs ont perduré tout le long des derniers kilomètres.
Manque de chance, c’est à ce moment que le parcours s’intensifie entre faux plats et montées, pour finir par 3 grandes descentes et montées successives le long des quais de Seine.
L’arrivée est magique avec les gens qui vous encouragent de chaque côté, mais difficile.
J’aperçois mon mari et ma sœur brandissant ma pancarte d’encouragement. Cela me donne un regain d’énergie et me permet d’accélérer jusqu’à la ligne d’arrivée.
Je passe cette ligne très heureuse d’être finisher et d’avoir atteint mon objectif .
Mon état d’esprit après ce premier semi-marathon
Pour cette première expérience, j’avais choisi intentionnellement cet événement pour vivre l’ambiance.
Je suis consciente que cette distance est un grand GAP, par rapport aux distances que je cours habituellement.
J’ai compris, que les déconvenues subies à partir du 16 ème km, sont le manque d’expérience et aussi le manque de repos à 2 semaines avant la course (trop de kilomètres tuent les kilomètres de courses).
Je suis fière d’être finisher et d’avoir parcouru les 21 km, fière d’avoir été au bon de mon engagement.
La dernière partie de course mitigée m’a donné l’envie de tirer parti et de rebondir.
Comme dans tout ce que l’on peut entreprendre dans la vie, on n’atteint pas ses objectifs en évitant les obstacles, mais en ayant la volonté de les surmonter.
Une constatation pour me rassurer : un temps amélioré de 6 minutes au 15ème km par rapport à ma course de 15 km du mois d’octobre dernier.
Ce semi-marathon de Paris est une des courses qui marquera mes premières années de course à pied sur tous les points.
L’Harmonie Mutuelle Semi-marathon de Paris 2026, m’attend! !
Une réponse
Bravo japonica !!!!